Après 18 ans, les enfants forment leur propre foyer fiscal. Ils doivent remplir une déclaration de revenus à leur nom, et y inscrire leurs revenus imposables.
S’ils sont dans le besoin, leurs parents peuvent leur verser une pension alimentaire, déductible de leurs revenus imposables dans certaines limites (5 726 € pour l’imposition des revenus 2014). L'enfant bénéficiaire de l'aide doit alors la déclarer, à hauteur de ce que les parents peuvent déduire de leur côté.
Par exception, cependant, les enfants majeurs peuvent rester rattachés à leurs parents sur le plan fiscal, jusqu’à 21 ans sans condition, et jusqu’à 25 ans s’ils poursuivent leurs études. Les parents conservent dans ce cas la majoration de quotient familial à laquelle l'enfant ouvre droit, soit une demi-part le plus souvent, une part entière à partir du troisième enfant ou en présence d’enfants handicapés. En contrepartie, ils doivent ajouter les revenus imposables de l'enfant rattaché aux leurs.
Bien sûr, le rattachement n’est intéressant que si l’impôt à payer est inférieur à la somme des impôts respectifs dus par l'enfant majeur et ses parents en cas de déclarations séparées. A cet égard, tout dépend du niveau de revenus des uns et des autres, du taux marginal d’imposition des parents, ou encore de l’aide alimentaire déductible qu'ils accordent à l'enfant majeur dans le besoin.
Mais attention, d'autres éléments entrent en jeu : la majoration de certaines dépenses ouvrant droit à réductions d’impôt, l’application d’un abattement pour charges de famille en matière de taxe d’habitation, l’augmentation du montant de la prime pour l’emploi versée au foyer...
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